vendredi 9 novembre 2012

La campagne de France

Citation du jour
"L'art de lire, c'est l'art de penser avec un peu d'aide." (Emile Faguet)

La Campagne de France
 Jean-Claude LALUMIÈRE - éditeur le dilettante

ISBN : 978-2-84263-744-6
Date de parution : 02/01/2013


Le train de la croissance est en panne ? Qu'à cela ne tienne, c'est en autocar que les jeunes Alexandre et Otto véhiculent leurs clients, un groupe de retraités indisciplinés, dans un voyage culturel à travers la France. Ultime tentative pour sauver leur agence de la faillite, l’entreprise est capitale, porteuse des plus grands espoirs mais aussi de l’éventualité du péril.

Résumé
Nous avions donc laissé Jean-Claude Lalumière en proie aux entrelacs et aléas de la bureaucratie diplomatique sur Le Front russe qui, comme chacun le sait, campe dans le XIIIe arrondissement de Paris. Avec La Campagne de France, retour aux terroirs gaulois et à un théâtre des opérations subi dans les affres par Alexandre et Otto, deux militants ardents de la « Drôle de guerre » culturelle, apôtres souffrant du culturalisme, itinérants, bref, patrons de Cultibus. Ou comment, forts d’un bus d’occasion marchant au colza, imbiber de culture une escouade de douze Luzériens activement retraités (le retraité actif étant au voyagiste culturel ce que le baigneur est à la méduse : une manne !) Mais là les deux fantassins de l’escale lettrée (de Mauriac à Dany Boon, avec crochet par Oradour et pause en Limousin giralducien) se doivent de composer avec un panel redoutable : germanophobie ancien-combattante, surdité, pédantisme automobile, virevolte amoureuse, lubie de dernière heure qui impose un détour par une usine de bonbons et une descente au Musée de la pomme tapée, piquet de grève laitier, etc. Et il faudra bien la « Mustaphette » de Josy la Frite et son accorte tablée pour redoper le moral en berne de la troupe débandée. Les voyagistes culturels seraient-ils, à l’image des pères de famille, les ultimes aventuriers du monde moderne ? La réponse avec cette symphonie tragique pour douze retraités, un bus et quelques illusions perdues.




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