jeudi 29 septembre 2011

Contours de circonstances

Citation du jour
"L'oubli est une grace" (Julien Green)


Contours de circonstances


Du lieu commun au lieu-dit, il n’y a qu’un pas.
Du cimeterre au cimetière, il n’y a qu’un bras.
De la mort à la morgue, il n’y a qu’un pas.
De la morgue au mépris, il n’y a qu’un rat.


José Spéret (Poésie et aphorismes)

dimanche 25 septembre 2011

Joyeux anniversaire

Citation du jour
"Manger bio, boire beaucoup d'eau et prendre quelques cours de yoga... pour rester zen, il n'y a pas que ça !" (Pensées pour être zen)



vendredi 23 septembre 2011

Egyptæ

Citation du jour
"L'ennui est un des visages de la mort." (Julien Green)


Egyptæ


Sous les sables millénaires,


harassé, le scarabée se désole


dans son nid précaire.


Enfoui dans les sables millénaires,


agacé, il chancelle sur les cadavres


de milliers de ses congénères.


Sous les sables millénaires,


il se dirige vers son destin,


noir comme l’ébène.


Sous les sables millénaires,


il sait que bientôt sera la fin,


il ornera la somptueuse coiffure de la reine.


Sous les sables millénaires,


le scarabée l’a vue sourire,


bien avant que sa momie se mette à flétrir.


Sous les sables millénaires,


le scarabée immortel


se dirige vers son destin.


José Spéret (Poésie et aphorismes)

jeudi 22 septembre 2011

Sortir en Maurienne

Citation du jour
"Les hommes éclatants ont un penchant pour les lieux obscurs." (Chateaubriand)



Pour occuper les longues soirées froides d'un automne et d'un hiver qui dureront 8 mois, la lecture est formidable.
Ce qui est encore mieux c'est de prolonger cette lecture par la discussion avec d'autres lecteurs...

L'association "Lire & Echanger" vous propose des rencontres autour des livres et des auteurs.
Première réunion de la saison en octobre :
Le jeudi 6 octobre 2011
à 18h

au Centre Louis Armand
(Saint-Jean-de-Maurienne)
salle n°1/9
Au programme de cette rencontre :
Fred Vargas
 Réunions suivantes :
Jeudi 3 novembre 18h : Jean Teulé
Jeudi 1er décembre 18h : Yves Ravey

mardi 20 septembre 2011

A venir

Citation du jour
"A l'issue d'une longue guerre nationale, la victoire bouleverse comme la défaite." (Léon Blum)


Red Tails
La nouvelle production de George Lucas, réalisé par Anthony M. Hemingway, qui signe ici son premier gros long métrage avec au casting Cuba Gooding Jr., Terrence Howard, Bryan Cranston, Nate Parker, David Oyelowo, Tristan Wilds, Cliff Smith, Kevin Phillips, Rick Otto, Lee Tergesen, Andre Royo, Ne-Yo, Elijah Kelley, Marcus T. Paulk, Leslie Odom Jr., Michael B. Jordan, Jazmine Sullivan, Edwina Finley, Daniela Ruah, Stacie Davis et Gerald McRaney.

Durant la deuxième Guerre Mondiale, un groupe de jeunes noirs est recruté pour former le premier escadron aérien noir de l’armée américaine. Surnommés les « queues rouges » en raison de la peinture distinctive de leurs chasseurs, ils durent affronter les préjugés de l’époque et se distinguer par leurs états de services pour exister.



lundi 19 septembre 2011

dimanche 18 septembre 2011

Rite magique

Citation du jour
"Toute matière commence par un dérangement spirituel." (Antonin Artaud)

Rite magique

Imagine

Une image,
nature morte,
sur une mer bien vivante.

Souviens-toi

Un rivage,
marée basse,
une mère et son fils sous une tente.

Ecris-moi

Un message,
sans rature,
pour ne pas tourner la page.

Imagine

Un paysage,
le souvenir heureux,
des tourments du voyage.

N'oublie pas
cette plage,
ces vagues rivages,
le souvenir n'a pas d'âge.

Je dois oublier quelque chose, suis-je bête ?

José Spéret ("Faire de vieux zoos", ouvrage à paraître)

samedi 17 septembre 2011

jeudi 15 septembre 2011

mardi 13 septembre 2011

Protocole fantôme

Citation du jour
"A l'impossible je suis tenu." (Jean Cocteau)


Mission impossible : Protocole fantôme


Un film de Brad Bird, avec Tom Cruise, Ving Rhames...
Le 14 décembre au cinéma

lundi 12 septembre 2011

Sortir en Maurienne

Citation du jour
"Le contemplatif est celui pour qui l'envers vaut plus que l'endroit" (Pierre Reverdy)


dimanche 11 septembre 2011

Produits dérivés

Citation du jour
"On rencontre sa destinée, souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter." (Jean de La Fontaine)




samedi 10 septembre 2011

Le manuel du Jedi

Citation du jour
"Quand on n'aime pas trop, on n'aime pas assez." (Bussy-Rabutin)


Dès le 14 septembre prochain vous pourrez trouver chez votre libraire préféré un magnifique ouvrage, proposé cette fois-ci par les éditions Larousse consacré exclusivement aux secrets de l'Ordre Jedi. Ce beau livre intitulé « Le Manuel du Jedi » est en fait la traduction de « The Jedi Path » publié outre-atlantique en septembre 2010.


Prix de vente : 15 euros.
LE MANUEL DU JEDI Découvrez les secrets et les enseignements qui ont formé des générations de Jedi...








Le manuel pour découvrir tous  les secrets des chevaliers Jedi !

  • L’histoire de l’Ordre Jedi
  • La hiérarchie Jedi : Initié, Padawan et Chevalier
  • La maîtrise de la Force
  • Les techniques du combat au sabre laser
 Ce Manuel a appartenu à des Maîtres Jedi et à des Padawans célèbres, tels Yoda, Obi-Wan Kenobi, Anakin et Luke Skywalker, entre autres.
Des annotations de chacun des anciens propriétaires figurent sur ces pages : expériences personnelles, remarques étonnantes… pour partager ou qui sait devenir un vrai chevalier Jedi !

vendredi 9 septembre 2011

Conte défait

Citation du jour
" Le dormeur est une ombre, lui qui ouvre sa porte aux ombres." (Yves Bonnefoy)

Conte défait


Il était plusieurs fois longtemps, dans une plaine perdue au milieu de nos montagnes capricieuses… l’aventure de Starlatine, la sorcière au chapeau cassé.

Par les sentiers cabossés, dépenaillée, la pauvre sorcière noiraude et puante traînait son vieux balai décrépi.
Une vasque dans l’autre main, elle radotait en allant cahin-caha vers le puits de son domaine ténébreux.
Le soleil, baignant dans sa splendeur, était haut dans le ciel et les nuages s’étaient cachés derrière les collines.


Aujourd’hui, Starlatine n’avait pas pris son chapeau cassé. Heureusement, car celui-ci est très laid.
La tête en l’air, elle regardait, d’un sourire édenté, son brave compagnon Etouti, le corbeau blanc, qui planait, faisant le beau au-dessus d’elle, et croassait à s’en défaire le bec. Contemplative, elle marchait, béate, la tête levée, sans regarder où elle mettait ses grands pieds bouffis et velus.


Bien mal avisé, Croimoi, le crapaud qui ne coassait plus depuis plusieurs fois longtemps avait décidé de profiter du soleil au milieu du sentier. Bien mal l’en prit. Car la dernière chose que ses yeux globuleux aient pu voir fut la semelle crasseuse du sabot de sa maîtresse Starlatine.


Scrachtchebzzgrrzzzzz !


La sorcière s’arrêta net et leva le pied gauche… pour regarder sur quoi elle avait marché. Mais c’est de sous le pied droit que sortit une masse visqueuse brunâtre. Elle sauta en arrière et poussa un cri d’effroi, quand elle reconnut le corps éviscéré de son vieil ami Croimoi. Etouti, tout à son délire dans les airs, ne s’aperçut de rien.


C’est donc avec surprise et incrédulité qu’il se retrouva avec l’aile transpercée par le balai. Il eut vite fait de piquer du bec et, partant en vrille, il atterrit ainsi embroché en travers du puits.


Au-dessus du vide, au moins, il était au sec.


Bien sûr,  il ne croassait plus de joie, mais de douleur… La sorcière effarée ramassa, comme elle put, avec sa vasque, les restes du pauvre Croimoi et les jeta de rage sur Etouti, encore tout étourdi de sa chute, qui  ne comprenait toujours rien à ce qu’il s’était passé. Il vit déferler la dépouille de son colocataire qui se mit à flotter sur l’eau du puits. Peu de temps après, la sorcière tira sur son balai et l’aile du corbeau blanc se brisa…


A moitié sonné, il alla rejoindre les restes de Croimoi.


Starlatine brisa son balai et le jeta dans le puits.


Ensuite, elle grommela un gargouillis inintelligible et lança une poignée de terre dans l’eau. Celle-ci se mit à bouillonner et à fumer. Une immonde masse boueuse se forma au-dessus de la surface. Sous les yeux de la sorcière, tout était emmêlé. Ici, un bec… là, une plume, des yeux, des pattes, des boyaux…


Alors, subitement, tout ce bouillon se mit à gonfler comme un vulgaire soufflet au fromage.


Et, lorsque le soleil fut à moitié derrière les collines avec les nuages, Starlatine vit se réaliser son sort. La boue prenait forme. Tout d’abord, une tête grosse et décrépite, avec des gros yeux globuleux, un nez en forme de bec, une bouche immonde, des lèvres atrophiées, lui barra le visage. Un gros cou, de larges bras et d’énormes cuisses de crapaud… Un troull. Oui, Starlatine ne rêvait pas. Elle avait enfin réalisé son désir de jeune sorcière. Un abominable troull…


En sortant du puits, dans un grand spasme, il se secoua… Gluant d’horreur, éructant et grondant, il ouvrit les yeux… Face à lui, Starlatine, stupéfaite et décontenancée, utilisa sa vasque comme chapeau et recula de quelques pas… Lourdement, le troull s’approcha de sa créatrice… pas pour la manger, non ! mais pour l’embrasser fougueusement.


Et voilà que Starlatine se transforme en grenouille et se retrouve à coasser sous sa vasque. Et le troull… se transforme en … euh… Et après… euh, eh bien, je crois que je me suis réveillé…


José Spéret (Le Grime était presque pas fait…)

jeudi 8 septembre 2011

mercredi 7 septembre 2011

Notibulle 24

Citation du jour
"Il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser."
(Albert Camus)


Le magazine de Philippe Aumonier est sorti


mardi 6 septembre 2011

Jozz à part

Citation du jour   
"La musique de jazz, c'est une insouciance accélérée." (Françoise Sagan)

Ce qui va suivre c'est pas jazz, c'est jozz ! et même Jozz à part !      
José Spéret Agiculteur*   


Jozz à part

Il... il cherche les mots. Oui, les mots.
Sur un solo de saxo là-bas, là-bas, tout là-haut.
Il est contre, tout contre, sa contrebasse.
Boum, boum, boum... la baston du basson.
Il... il écorche les mots. Oui, les mots.
Sur un solo de saxo là-bas, là-bas, tout là-haut.
Il... il a le souffle court, qui court, qui court et parcourt les touches,
comme les doigts du pianiste sur les blanches et sur les noires.
Et lui... lui, dans son coin, trop, trop, trop trompette !
souffle, souffle et jamais ne s'arrête.
Il... il approche les mots. Oui, les mots.
Sur un solo de saxo là-bas, là-bas, tout là-haut.
Et l'hôte, là-bas, en trombe, dans la peine, ombre, il coulisse, glisse.
II fait tout pour avoir du piston.
Trombone musique, trombone musique.
Gare, gare à la guitare, record d'accords, six ou douze cordes,
qui, avec le piano, s'accorde et se discorde.
Et l'hôte, là-bas, tribal avec ses cymbales suspendues...
ses caisses claires amoureuses des baguettes.
Ils font corps au-dessus de la grosse,
grosse caisse qui encaisse les coups de pédale à l'ombre du tom-tom.
Il... il perche les mots. Oui, les mots.
Sur un solo de saxo là-bas, là-bas, tout là-haut.
Il est contre, tout contre, sa contrebasse.
Boum, boum, boum, la baston du basson.
Il... il lâche les mots. Oui, les mots.
Sur un solo de saxo là-bas, là-bas, tout là-haut.
*Agi tateur de culture

lundi 5 septembre 2011

le neuf-quinze de Daniel Schneidermann

Citation du jour
"Si y en a que ça les démanges..." (Citation connue)




09h15 le neuf-quinze

  Pourquoi un livre donne-t-il, d'emblée, avant lecture, une impression de complète réussite ? D'abord le titre, bien entendu. A cet égard, "Sarko m'a tuer" est évidemment un bon titre, malgré son aspect "cliché". Un recensement méticuleux des titres d'articles comportant les mots "m'a tuer", depuis l'affaire Omar Raddad, faute d'orthographe incluse, donnerait sans doute quelques milliers de résultats (et les livres se comptent aussi à la pelle (1), comme le remarque Vincent Glad sur Twitter). Mais si le livre explose comme une bombe, au-delà de son argument de vente immédiat (l'infirmière qui aurait parlé à la greffière), c'est parce que ce titre, aussi cliché soit-il, cristallise en trois mots une réalité jusqu'ici largement perçue, mais non formalisée. Elle n'échappait certes à personne: depuis la création du site, comme nous le rappelons ici (2), nous avons reçu sur nos plateaux bon nombre de "clients" de Davet et Lhomme, bon nombre de ces victimes du sarkozysme, de cette appropriation privée de l'Etat (3), sans précédent depuis la monarchie, et nous en avons suivi davantage encore. Mais en trois mots, la voici enfermée, et soudain irréfutable. D'avoir simplement nommé la chose, d'en avoir fait slogan, les auteurs méritent reconnaissance.
Le contenu est à la hauteur, et surtout exceptionnellement médiatisable. 27 victimes du sarkozysme, ce sont autant (ou presque) de témoins prêts à se rendre sur les plateaux, 27 histoires à raconter, parfois touchantes, parfois édifiantes, parfois discutables, toujours intéressantes. Dans la seule matinale d'aujourd'hui, France Inter réussissait par exemple l'exploit d'en inviter deux (Aurélie Filipetti, et Dominique de Villepin). Et ce n'est pas fini.
Comme tout titre, celui-ci comporte évidemment sa part de raccourci. Peut-on mettre sur le même plan des hauts fonctionnaires, des magistrats, des policiers, des gendarmes, des préfets, mutés ou placardisés pour crime d'indépendance d'esprit, ou des alliés disgracés, des rivaux neutralisés, ou des adversaires politiques discrédités (Dray, Boutin, Villepin, qui figurent parmi "les 27") ? Daniel Bouton, écarté de la Société Générale sur demande insistante de Sarkozy après l'affaire Kerviel, peut-il vraiment être considéré comme une victime ? Est-il forcément scandaleux que la défaillance, le défaut de vigilance d'un grand patron à salaire pharaonique soient sanctionnés ? 
Devraient-ils être intouchables ? Bref, ce livre pose mille questions, dont je me pourlèche à l'avance de pouvoir débattre, sur le plateau, demain, avec les auteurs. Ils seront en compagnie d'un autre de leurs "clients", Yannick Blanc (je vous laisse chercher pourquoi Sarko l'a tuer, lui). Je fais du teasing ? Mais oui, je fais du teasing !


(Montage emprunté au blog Ze:bench)


Daniel Schneidermann

dimanche 4 septembre 2011

Il y a comme une... égratignure et ARGHRRRRR !...

Citation du jour
"La pensée vole et les mots vont à pied. Voilà tout le drame de l'écrivain." (Julien Green)


Il y a comme une... égratignure et ARGHRRRRR !...



Alors, il faut se taire.


La solitude du poète nuit gravement à la forêt...
Sous prétexte de poser et prendre la parure de l'écriture,
il noircit des pages et des pages et, par ricochet, détruit la nature.
Oui, le papier vient de la forêt.


Alors, il faut se taire, encore.


Le paraître et les critères
sont d'autres prétextes de ne pas se taire.


Alors, il faut plaire.
La mémoire témoigne parfois de notre savoir...


Mais il ne faut pas tout croire.


Quand j'étais plus jeune, ce qu'écrivait Howard P. Lovecraft
me paraissait réel. En fait, pour moi, ça l'était.


Alors, il faut trahir.


Trahir celui qu'on était.
Hors de question !


Les talismans sont toujours magiques,
les profondeurs abyssales, infiniment terrifiantes...
Un monstre est toujours en sommeil dans chaque être.


Alors, il faut craindre... la suite.
José Spéret (à suivre et à paraître...)

samedi 3 septembre 2011

Nouvelle parution Facim

Citation du jour
"Comment veux-tu que je te comprenne !... Tu me parles en contre-jour." (Georges Feydeau)



Les Alpes européennes
Contribution à un nouvel aménagement de la montagne
par Laurent Chappis
La Fondation Facim, en partenariat avec l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Grenoble, publie le huitième et dernier tome d'un travail de réflexion et de prospective sur les Alpes entamé en 2002 par l’architecte urbaniste Laurent Chappis et intitulé Ma montagne… de la réalité au rêve. Vers la montagne humaniste ?
par Jean-François Lyon-Caen, architecte dplg, maître assistant à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Grenoble, responsable de l’équipe architecture-paysage-montagne.
Laurent Chappis développe dans cet ouvrage sa vision pour l’avenir des Alpes européennes qu’il considère comme un « parc international » ou un « espace international » au sein duquel il suggère de développer une « montagne humaniste ». Il prend appuis sur son travail personnel d’analyse et de reconnaissance de toutes les Alpes européennes conduit pays par pays ces cinq dernières années, à l’aide de cartes documentaires accompagnées de commentaires analytiques et prospectifs, publiés dans ses précédents ouvrages (Tome 3 à 7, éd. Fondation Facim).
Il s’explique sur le concept d’humanisme en montagne qui place au cœur de la réflexion l’environnement, les paysages et les singularités de la montagne. Il pense qu’ainsi la société puisse mieux répondre aux attentes de tout être humain en quête de découverte de soi, d’autrui, de la nature, de ressourcement.
L’approche de Laurent Chappis naît de la rencontre entre son goût pour la randonnée, l’alpinisme et le ski, son expertise d’urbaniste et architecte, son expérience d’homme transalpin confronté dès l’âge adulte aux frontières politiques et culturelles à l’échelle des Alpes européennes. Appliquant sa méthode personnelle, il propose dans cet ouvrage une cartographie dressée à l’échelle des Alpes européennes, formant recollement et synthèse des données établies lors des approches conduites pays par pays, constituant une documentation unique composée de 19 cartes numériques en couleur.

Laurent Chappis lance un appel à la responsabilité face au devenir des « territoires blancs » aux écosystèmes singuliers dans lesquels s’inscrit l’action des hommes. Par ce projet, tout en tenant compte des acquis du temps passé, il lègue ses propositions pour un nouvel aménagement de la montagne aux générations actuelles et futures, appelées à poser leurs marques, à tracer leurs voies et leurs itinéraires dans les Alpes européennes.
194 pages, 19 cartes en couleur, prix : 15 euros l’exemplaire (+ 5 euros de frais de port)
Disponible dans toutes les bonnes librairies et sur demande auprès de la Fondation Facim : 04 79 60 59 00 / info@fondation-facim.fr / www.fondation-facim.fr, ainsi que les tomes précédents également publiés par la Fondation :
Tome 7 – Les Alpes allemandes et slovènes [2011] – 11 €
Tome 6 – Les Alpes autrichiennes [2011] – 13 €
Tome 5 – Les Alpes suisses [2009] – 15 €
Tome 4 – Les Alpes italiennes [2008] – 15 €
Tome 3 – Les Alpes françaises [2007] – 15 €
Tome 2 – 50 ans d’architecture en montagne et ailleurs [2005] – 20 €
Tome 1 – 50 ans d’urbanisme en montagne [2003] – 20 €

Né en 1915 à Aix-les-Bains, Laurent Chappis découvre l’alpinisme et le ski à Grenoble au cours de ses études d’architecture. Concepteur de Courchevel, c’est lors de sa captivité pendant la seconde guerre mondiale qu’il a imaginé l’aménagement des Trois Vallées avant d’étudier la plupart des massifs français, de participer en Isère à la création de Chamrousse (Roche Béranger) ou les Sept Laux, de Flaine en Haute-Savoie et de plusieurs stations en Italie. Expert reconnu par l’ONU, il a également travaillé sur la plupart des montagnes du globe. Philippe Revil lui a consacré un ouvrage : L’Anarchitecte, paru aux éditions Guérin en 2002.
www.fondation-facim.fr

vendredi 2 septembre 2011

François Morel, enfin de retour sur France inter !

Citation du jour
"Le peu que je sais, c'est à mon ignorance que je le dois" (Sacha Guitry)


François Morel, enfin de retour sur France inter !

jeudi 1 septembre 2011

Didier Porte en spectacle !



Citation du jour
"Plus vous trouverez de raison dans un homme plus vous trouverez en lui de probité." (Denis Didero)


Vendredi 2 septembre, à 21 heures
Cinéma le Labor
55 rue Justin Jouve
Dieulefit (26220)