"Qui sait jusqu'à quel point l'homme pourrait perfectionner sa nature, soit au moral, soit au physique ? (Georges-Louis Leclerc)
09h15 le neuf-quinze
Ouragan François Martine : La Rochelle évite le pire
Gonflés à bloc par
l'énergie de la rentrée, posons les questions
essentielles, et tant pis si elles fâchent. La
fiscalité française n'est-elle pas trop favorable aux
riches ? interroge Patrick Cohen. "Peut-être, j'en sais
rien", répond hardiment Maurice Lévy, vedette de la
fin de l'été, l'homme qui veut faire payer (un peu) les
riches, et (beaucoup) les pauvres. C'est vrai. Il n'a pas eu le temps
d'y réfléchir. Laissez-lui le temps: il découvre
le sujet. C'est si compliqué, tous ces chiffres ! D'ailleurs,
personnellement, il "n'a pas le temps" non plus de faire de
l'optimisation fiscale. Sa lourde charge ne lui en laisse pas le
loisir. Quant à s'offrir les services de conseillers qui le
feraient à sa place, la question ne lui a pas été
posée. Dommage: ça lui aurait donné
l'idée.
Après un été de silence
bienheureux, il est dur de replonger dans le chaudron sonore
des matinales radio. Et puis, est-ce vraiment nécessaire ?
Aphatie-Royal, Clark-Bianco, Elkabbach-Hortefeux, Cohen-Lévy:
la consommation matinale de ces sprints effrénés
est-elle vraiment indispensable ? Tiens, j'ai encore en
tête les questions des @sinautes, venus dimanche participer
à notre pique-nique de rentrée. Pas une seule question
sur le match Hollande-Aubry. En revanche, des questions sur...le Glass Steagel Act (1). Vous n'en avez jamais
entendu parler ? Ca ne m'étonne pas. Mais quelque chose me dit
que c'est pour bientôt. En tout cas, pour votre rattrapage de
rentrée sur l'opération super-riches, c'est ici (2), et sur la hausse clandestine de la
CSG, c'est ici (3).
Non pas sur les chaînes françaises d'info
continue, notez bien. Avant comme après les vacances,
elles restent concentrées sur les supenses essentiels. De flash
info en flash info, la moitié de l'effectif des chaînes
d'info françaises attendait de pied ferme, ce week-end, que les
socialistes se déchirent à La Rochelle, tandis que
l'autre moitié guettait les ravages de l'ouragan Irene sur New
York. Petites phrases, évacuations, confidences de lieutenants,
alertes, provocations: on était prêts pour le Big One.
Désolante synthèse: après le passage de l'ouragan
François Martine, La Rochelle a évité le pire.
Fin du week-end. Ne nous désolons pas, ils auront bien d'autres
occasions de se consoler.

(2) http://www.arretsurimages.net/
(3) http://www.arretsurimages.net/
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