samedi 17 juillet 2010

@rrêt sur images n°134

Citation du jour
"Quand le poète peint l'enfer, il peint sa vie." (Victor Hugo)

Gazette d'@rrêt sur images, n°134

Cette enquête de la Justice sur l'affaire Woerth-Bettencourt, menée tambour battant sous les projecteurs, n'est-elle pas un gigantesque trompe-l'oeil ? C'est l'avis catégorique d'Eva Joly, ancienne juge d'instruction, qui est venue nous l'expliquer sur le plateau. Selon elle, contrairement aux apparences, l'enquête du procureur Courroye a toutes les chances de foncer droit dans le mur, et au final d'épargner les puissants qu'elle feint de viser. Elle nous en explique les raisons. Le débat est parfois technique, mais cela vaut la peine de vous accrocher. Comme celle de la semaine dernière, nous considérons que cette émission est d'intérêt public. Nous avons donc voulu qu'elle soit accessible à tout le monde, abonnés ou non. L'émission est ici.

Pas un jour sans révélation. Un retrait en espèces ici, et là une étrange vente de gré à gré à des amis d'amis. Et encore de nouveaux témoignages, et de nouvelles auditions. Comment faire pour éviter d'être noyé dans les sous-scandales, et ne pas perdre de vue l'essentiel de l'affaire Woerth-Bettencourt ? Se recentrer sur la maladie de nos institutions. Une Justice sous contrôle, d'abord : c'est le sujet de notre émission. Mais aussi un système fiscal délirant, qui aboutit à la restitution à Liliane Bettencourt de 30 millions d'euros, au titre du bouclier fiscal. Comment ce prodige est-il possible ? Nous vous l'expliquons en détail dans cette enquête, menée "sous les jupes de Clymène et Thétys". Elle est certes plus touffue que les séries d'été de vos hebdos, mais là aussi, vos efforts seront récompensés.

Daniel Schneidermann

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