vendredi 19 février 2010

@rrêt sur images, n° 113

Citation du jour
"La médiocrité ne s'imite pas." (Sartre)

Gazette d'@rrêt sur images, n° 113

Avez-vous entendu parler de Paul Jorion ? Sans doute. En quelques années, ce sociologue et anthropologue est devenu l'une des voix les plus écoutées de la Toile, à propos de la crise financière. Au point que certains médias traditionnels (Le Monde de l'Economie, BFM) l'ont recruté comme chroniqueur. Sur les plateaux de télévision, endossant parfois le costume de l'oracle, il laisse les ministres sans voix. Pourquoi ? Parce qu'il est un des rares, bien que non économiste (ou peut-être grâce à celà), à avoir prévu la crise des subprimes, dès 2007. Et aujourd'hui ? Les Grecs sont-ils les premiers, et les seuls, à avoir triché sur leur déficit ? La crise grecque peut-elle dégénérer en crise de l'euro ? Les médias économiques l'amplifient-ils ? Et que peut-on dire du rôle du nouveau Satan, la banque am éricaine Goldman Sachs ? Nous avons tenu à confronter la parole de Jorion, avec celle, tout aussi décoiffante, d'un économiste, Henri Sterdyniak, et celle d'un journaliste économique "traditionnel", Nicolas Barré, directeur délégué de la rédaction des Echos. Regardez et écoutez leur échange. Notre émission est ici (1). Ses meilleurs moments sont là (2).
Tout autre chose : quelles sont les limites du rire ? Question posée une fois de plus par la fine équipe de comédiens d'Action discrète (Canal+). Ils se sont promenés dans les rues de Montpellier, déguisés en supporters de Georges Frêche, braillant des obscénités homophobes et insultantes à l'égard des handicapés. Efficacité visuelle garantie. Mais une association de lutte contre l'homophobie vient de porter plainte contre Canal+, et une association de handicapés mentaux leur demande des excuses. Les uns et les autres s'expliquent cette semaine sur le plateau de Ligne j@une. De quoi acceptons-nous de rire, et avec qui ? Pour vous détendre de la crise grecque, une émission à regarder sans modération. Notre émission Ligne j@une est ici (3). Ses meilleurs moments sont là (4).

Daniel Schneidermann

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