La gazette d'@rrêt sur images, n°110
L'effet de télévision était tout à fait réussi : "tous les syndicats de Véolia soutiennent Henri Proglio", a lancé Nicolas Sarkozy, en montrant à Laurence Ferrari un communiqué de l'Intersyndicale de Véolia revêtu, c'est vrai, des sigles de la CGT, de la CFDT, de FO. Problème : nous avons invité des représentants de la CGT et de FO, qui révèlent que les signataires...n'étaient pas habilités à signer, et ne représentaient qu'eux-mêmes. Etranges rapports sociaux, que ceux de Véolia, où circulent depuis des années des rumeurs de faveurs consenties par la direction aux délégués syndicaux. Qu'en est-il exactement ? Et finalement, cette tradition d'opacité et de petits arrangements n'a-t-elle pas desservi Proglio lui-même, en laissant planer les plus noirs soupçons s ur la fameuse "double casquette" qui a, tout de même, quelques justifications ? N'ayant aucun goût pour le lynchage médiatique, nous donnons aussi la parole à un défenseur de Proglio. A vous de vous faire votre opinion. Notre émission est ici (1). Ses meilleurs moments sont là (2).Après Laurence Ferrari, qui ne l'a guère mis en difficulté, Sarkozy était donc confronté à des "Français ordinaires". L'ouvrier, la vendeuse, la jeune chômeuse, ont-ils été plus efficaces que les journalistes professionnels ? Souhaitant innover nous aussi, nous avons invité à donner leur opinion...des blogueurs. Ils nous changent des habituels éditorialistes politiques. En bien ? A vous, à votre tour, de le dire. Notre émission Ligne j@une est ici (3). Ses meilleurs moments sont là (4).
Et bien évidemment, si vous voulez vous abonner, c'est là. (5)
Daniel Schneidermann
bien, bien un peu trop habillée la pin up...
RépondreSupprimerbof, bof