samedi 14 novembre 2009

La gazette d'@rrêt sur images, n° 99

Citation du jour
"L'esprit de la révolution sera trahi par l'esprit militaire." (Roger Martin du Gard)

La gazette d'@rrêt sur images, n° 99

Cette semaine que nous venons de vivre, c'est bien simple, je ne sais pas par quel bout la prendre. S'il faut faire un choix, précipitez-vous sur notre émission Ligne j@une. Avant de la regarder, oubliez toutes vos idées préconçues, sur la pudeur ou l'indécence. Nous y avons invité des malades ou handicapés, qui tous ont choisi de "bloguer" leur maladie, ou celle de leurs enfants. Nos invités ont propulsé leurs souffrances dans la sphère publique, bousculant chacun à leur manière la frontière entre ce que l'on cache, et ce que l'on montre. Pourquoi ? Quels liens ont-ils noué avec les internautes inconnus qui les suivent de si près ? Leurs réponses sont stupéfiantes. Quel autre media qu'Internet pourrait permettre le surgissement de cette parole brute, lumineuse, délivrée de toutes les contraintes ?

Grande première, dans @rrêt sur images : pour la première fois, nous recevons une icône (déchue) du sarkozysme, Christine Boutin. Elle a vécu de l'intérieur la grande machine à buzz, que nous décortiquons sur le site chaque semaine. Ecoutez-la évoquer ses guerres de com ' (maison à quinze euros, lutte contre les Don Quichotte, etc). Ecoutez-la surtout nous dire, enfin libérée, tout ce que l'on ne peut pas dire lorsqu'on est ministre en exercice, sur les us et coutumes du clan Sarkozy. Et en prime, si vous voulez savoir pourquoi elle a été virée, la révélation est aussi dans l'émission.

Enfin, pour mémoire, je vous rappelle que nous avons pris cette semaine une décision essentielle pour nous : nous ne solliciterons aucune aide financière de l'Etat, ces aides auxquelles les sites de presse sont maintenant éligibles. Pourquoi cette décision ? Je vous en explique les raisons sur le site. De l'avoir prise, en tout cas, nous nous sentons plus légers que jamais. Décision risquée ? Oui, mais nous savons pouvoir compter sur vous.
Daniel Schneidermann

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