"Monde à la triste figure, tout barbote dans l'ordure. L'excuse est que rien ne dure. (Jules Romains)
Gazette d'@rrêt sur images, n°133
Ce fut une matinée de folie. A peine l'ancienne comptable des
Bettencourt avait-elle été interrogée, nuitamment, sans avocat, par la
police, que le pouvoir faisait fuiter à l'aube les éléments qui
l'arrangeaient. Le site du Figaro reprenait cette propagande. Aussitôt,
l'Elysée embouchait les trompettes du triomphe : la comptable,
parait-il, retirait ses accusations. Il fallait attendre quelques
heures, pour que les interrogatoires complets (et très différents des
extraits) soient enfin diffusés par la presse en ligne.
Ce sont ces heures sans précédent, que nous racontent en détail cette
semaine deux acteurs de premier plan, Fabrice Lhomme (Mediapart) et
Gérard Davet (Le Monde). Ce récit, qui décrit parfaitement les risques
de l'information en temps réel, est d'intérêt public. Même si vous
n'êtes pas abonnés, nous avons voulu que vous puissiez voir cette
émission. Elle est donc
en accès libre, ici. Ses
meilleurs moments sont là.
Une chose est sûre depuis cette semaine : les nouveaux médias en ligne, jusqu'alors cantonnés à la marge, sont désormais au centre du paysage politique. Plus personne ne pourra compter sans eux. A vous de jouer, maintenant. Dans les raisons qui vous ont retenu, jusqu'à présent, de vous abonner, peut-être y avait-il une crainte : vous n'étiez pas certains de notre longévité. Vous voilà rassurés, j'espère : "une nouvelle presse est née, avec de vrais journalistes dedans, avec de vrais lecteurs debout", résume fièrement, dans nos forums, une de nos abonnées de la première heure. Je vous le révélais la semaine dernière : après notre décision d'embaucher Didier Porte, licencié de France Inter, les abonnements ont afflué. Ils ont aussi déferlé à Mediapart, tous ces derniers jours, et nous nous en réjouissons.
Une chose est sûre depuis cette semaine : les nouveaux médias en ligne, jusqu'alors cantonnés à la marge, sont désormais au centre du paysage politique. Plus personne ne pourra compter sans eux. A vous de jouer, maintenant. Dans les raisons qui vous ont retenu, jusqu'à présent, de vous abonner, peut-être y avait-il une crainte : vous n'étiez pas certains de notre longévité. Vous voilà rassurés, j'espère : "une nouvelle presse est née, avec de vrais journalistes dedans, avec de vrais lecteurs debout", résume fièrement, dans nos forums, une de nos abonnées de la première heure. Je vous le révélais la semaine dernière : après notre décision d'embaucher Didier Porte, licencié de France Inter, les abonnements ont afflué. Ils ont aussi déferlé à Mediapart, tous ces derniers jours, et nous nous en réjouissons.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire