"L'émeute, c'est quand le populaire est battu : tous des vauriens !... La révolution, c'est quand il est le plus fort : tous des héros. (Victorien Sardou)
Gazette d'@rrêt sur images, n° 124
Et si l'euro éclatait ? Inimaginable voici un mois, la question n'est plus taboue aujourd'hui. Les adversaires de tous poils de la monnaie unique, inaudibles depuis quinze ans, voient se tendre vers eux tous les micros. Et ils y vont de bon coeur : "l'euro ? Une monnaie mal foutue, atteinte de vices de fabrications congénitaux, et qui ne pouvait pas réussir". Peut-être. Mais alors pourquoi les promesses de l'euro, il y a dix ans, ont-elles été si unanimement célébrées par la classe politique et les éditorialistes ? Une vérité d'un jour ne serait-elle plus la vérité du lendemain ? Quelles prudences, quelles bienséances (ou quelles incompétences) entravent les plumes des journalistes, dès qu'ils touchent aux questions monétaires, ou à la sacro-sainte relation franco-allemande ? Sur notre plateau, l'ancienne ministre Elisabeth Guigou, l e "souverainiste" Nicolas Dupont-Aignan, pestiféré d'hier, qui voit soudain se ré-ouvrir les portes des plateaux télé, et le journaliste Jean-François Kahn. Notre émission est ici. Et si vous voulez voir notre chroniqueuse Anne-Sophie Jacques (2) tenter d'expliquer l'origine du mot "gouvernance" à un plateau déchainé (mais captivé) c'est là.
Tout à fait autre chose : l'affaire de proxénétisme qui éclabousse l'équipe de France de foot (autrement appelée "affaire Ribéry-Zahia") est le premier grand fait-divers de l'époque des réseaux sociaux. La très jeune "escort girl", adolescente moderne, avait son profil Facebook. Et les reporters ont chassé le scoop en quasi-direct sur Twitter. Ces deux instruments diaboliques de mélange entre vie publique et vie privée bouleversent évidemment les règles du journalisme. Mais comment ? Toutes les photos sont-elles bonnes à lancer dans l'espace public ? Quelles nouvelles frontières respecter ? Là encore, débat très chaud. http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2974. Ses meilleurs moments sont là.
Tout à fait autre chose : l'affaire de proxénétisme qui éclabousse l'équipe de France de foot (autrement appelée "affaire Ribéry-Zahia") est le premier grand fait-divers de l'époque des réseaux sociaux. La très jeune "escort girl", adolescente moderne, avait son profil Facebook. Et les reporters ont chassé le scoop en quasi-direct sur Twitter. Ces deux instruments diaboliques de mélange entre vie publique et vie privée bouleversent évidemment les règles du journalisme. Mais comment ? Toutes les photos sont-elles bonnes à lancer dans l'espace public ? Quelles nouvelles frontières respecter ? Là encore, débat très chaud. http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2974. Ses meilleurs moments sont là.
Daniel Schneidermann
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