dimanche 14 mars 2010

@rrêt sur images, n°116

Citation du jour
"Sur telles affaires, toujours le meilleur est de rien dire." (Molière)


Gazette d'@rrêt sur images, n°116
  
Vous savez quoi ? Il parait que les Sarkozy-Bruni sont en froid. Et même davantage. Vous vous en moquez ? Vous avez raison. Mais ce qui n'est pas anecdotique, c'est la manière dont une bonne partie de la presse mondiale s'est fait, cette semaine, l'écho de ces rumeurs. A l'origine : rien. Aucun élément concret. Rien d'autre que des échanges de plaisanteries codées entre quelques journalistes, dans ce nouveau défouloir virtuel qui s'appelle Twitter. Comment ces rumeurs, en se hissant sur un blog du Journal du dimanche, puis en gagnant ladite presse mondiale, ont quasi-atteint le statut de révélations, nous vous l'avons raconté cette semaine (1). Mais nous avons voulu aller plus loin : ouvrir une réflexion sur Twitter, en compagnie de journalistes qui l'utilisent. Quelles précautions prendre, avec ces nouveaux outils &agrav e; la portée si mal maitrisée ? Peut-on plaisanter avec l'actualité ? C'est une réflexion sur un terrain mouvant encore, mais une réflexion nécessaire. Cet emballement sur un sujet futile, pourrait demain se produire sur un sujet plus grave. Notre émission est ici (2), ses meilleurs moments sont là (3).

Beaucoup moins important, mais toujours mystérieux : pour la corporation des journalistes sportifs, le sélectionneur de l'équipe de France de foot Raymond Domenech semble être un objet à part. Il est traité avec dévotion ou hystérie, et...parfois les deux en même temps. Dépit des journalistes envers un ancien "bon client" converti à la langue de bois ? Surenchère entre les journaux, les sites, et les consultants, sur le marché encombré du "Domenech bashing" ? L'antagonisme est d'autant plus étrange que la totalité des journalistes souhaite la victoire de la France lors de la prochaine Coupe du monde, pour des raisons affectives et...professionnelles (l'audience des émissions, et le tirage des journaux, en dépendent évidemment). Alors ? Notre émission est ici (4), ses meilleurs moments sont là (5).

Daniel Schneidermann

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