dimanche 7 mars 2010

Lecture en partage

Citation du jour
"L'homme est un animal qui sécrète de la souffrance, pour lui même et pour les autres." (Daniel Rops)

Si vous chercher des idées de lecture, voici les livres que j'ai lu en février...

 

Le Club Jane Austen de Karen Joy Fowler

Un de ce livres rares qui nous rappelle ce qu'est le bonheur de lire. " New York Times Book Review. " La conversation de ce club est tour à tour enjouée, intelligente et anodine. Mais ce n'est pas tout : les protagonistes dégustent des desserts hautes calories, sirotent des margaritas et s'évadent dans leurs rêveries. Comme Jane Austen, Fowler est un esprit subversif et une fine observatrice des relations humaines. " Publisher's Weekly. " Cinq femmes et un homme se réunissent régulièrement pour discuter de l'œuvre de l'une des plus grandes romancières anglaises. Ça se passe en Californie, au début du XXIe siècle, et ce sont des gens normaux, ni heureux, ni malheureux chacun avec une blessure et tous hantés par l'amour. A eux seuls ils forment le Club Jane Austen éternel et avec eux Karen Joy Fowler compose un roman qui est si réussi, si délicat, si plein d'esprit que les admirateurs d'Emma et d'Orgueil et préjugés vont défaillir de bonheur. " Washington Post.


Mal de pierres de Milena Agus

Au centre, l'héroïne: jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses". Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie... A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse: le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité. Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il... Milena Agus dit de sa famille qu'ils sont " sardes depuis le paléolithique ". Et c'est en Sardaigne que l'auteur de Mal de pierres a résolument choisi de vivre, d'enseigner et de situer son récit. Déjà remarquée par la presse italienne pour son premier roman, Milena Agus confirme ici son exceptionnel talent et sa liberté de ton.

 

 A l'angle du renard de Fabienne Juhel

 "Le Rigoleur, c'est mon nom de famille. Le Rigoleur avec la particule, petite noblesse bretonne oblige. Le Rigoleur, oui, mais pas rigoleur pour deux sous. Qu'est-ce qui me ferait rire, hein ? Est-ce que j'ai une tête à rigoler ? Tiens, ça se saurait si l'habit faisait le moine. " Paysan breton, Arsène Le Rigoleur est ancré à sa terre et à ses secrets. Gare à celui qui ira fouiner sur son territoire et dénicher de vieilles histoires. Des gens de la ville, les Maffart, s'installent dans la métairie voisine, une belle ferme rénovée du XVIIe siècle. Comme ça va être bon, pour les deux gamins, de grandir à la campagne. Mais quand on ne connaît rien à la lune rousse et aux pièges à renard, mieux vaut se tenir à l'écart du Rigoleur et de sa tanière.
Biographie de l'auteur
Troisième roman de Fabienne Juhel, A l'angle du renard reconstitue, avec inventivité, un parler populaire plein de verdeur, ironique et violent. La singularité de Fabienne Juhel a été remarquées dans ses précédents livres, La Verticale de la lune (Zulma, 2005) et Les bois dormants (La brune, 2007).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire