lundi 31 octobre 2011

09h15 le neuf-quinze de Daniel Schneidermann

Citation du jour
"Les chinois ? Qu'est-ce qu'ils vont nous mettre comme coups de pieds au cul ! L'ennui, c'est qu'ils ont plus de pieds qu'on a de culs." (Jean Rigaux)

09h15 le neuf-quinze

Après les indignés, les humiliés. Humilié, je me sens. Vous ne pouvez pas savoir. Tout le week-end, avec les passants, les commerçants, nous avons échangé des regards qui en disaient long, des soupirs humiliés. La Chine, évidemment. Quelle humiliation. Et je suis heureux de voir que tous les politiques qui assurent la permanence du pont de la Toussaint, sur les radios du matin, partagent mon humiliation. Au moins, sommes-nous humiliés ensemble. Sur RTL, un humilié (Lamassoure). Dans la salle des quatre colonnes de l'Assemblée, les députés se partagent entre pro et anti appel à la Chine, nous apprend Achilli, sur France Inter. Et quelques minutes plus tard, sur France Inter encore, un humilié (Bourlanges) ressuscite le spectre de la profonde humiliation que nous, l'Europe, avons infligée à la Chine, au XIX e siècle. Comment, vous ne vous en souvenez pas ? Mais l'humiliant Chinois, lui, a la mémoire longue. Le Chinois raisonne en millénaires, quand vous avez déjà oublié les programmes télé de la veille. En un siècle et demie, il a eu le temps d'ourdir sa vengeance. Il la tient.

Si l'appel à la Chine est un peu passé inaperçu dans l'enfumage des premiers commentaires (1) après "l'accord de la dernière chance" de mercredi dernier, il se rattrape depuis, et a repris la pole position. Pas une déclaration publique déormais, sans interrogation sur les "contreparties". Lesquelles ? Personne ne sait. Mais forcément terribles. Sur Rue89, Pierre Haski (ancien correspondant de Libé à Pekin) dresse le catalogue complet (2): environnement, commerce, monnaie, ventes d'armes (3). Sans oublier les symboles, bien sûr. Tiens, le Dalaï Lama, celui-là n'est pas près d'être reçu à Paris, ou nulle part, par quiconque. Lisez tout de même jusqu'au bout l'article de Haski, qui rappelle aussi que le gouvernement chinois, tout gouvernement chinois qur'il soit, devra aussi gérer une opposition "nationaliste", fort sourcilleuse sur le gaspillage des yuans publics. Ca relativise un peu les choses.

D'ailleurs, de grâce, si vous croisez un de ces jours un nationaliste chinois radin et sourcilleux, surtout dissuadez-le de regarder  notre émission de vendredi (4), et plus particulièrement l'acte 3. Il y entendrait deux discours scandaleux, ceux de Karine Berger, conseillère de Hollande et de Jacques Généreux, économiste du Parti de gauche. Tous deux tombent benoîtement d'accord: l'important de l'affaire, c'est que l'Europe va rouler les Chinois, et qu'ils seront fort heureux de se faire (un peu) rouler, se faisant toujours moins rouler que lorsqu'ils prêtent aux Américains. De la bombe, cette émission. Si vous voulez la regarder, dépêchez-vous. Par patriotisme européen, nous n'excluons pas de la désintégrer dans un délai non déterminé.

dimanche 30 octobre 2011

Ar'triste

Citation du jour
"Ce qui semble périr se change seulement." (Jean-Baptiste Chassignet)


Photo José Spéret

samedi 29 octobre 2011

L'air de rien

Citation du jour
"Où l'esprit est divin et véhément, la liberté y est parfaitement."
(M. d'Angoulême, reine de Navarre)



L'air de rien :
Chroniques 
de François Morel



France inter et Denoël éditions





"Pensez-vous qu'on peut rire de tout ? " Ah ! Très bonne question. Merci de me l'avoir posée. On est toujours surpris par l'originalité des interrogations de tous ceux qui inlassablement nous invitent à toujours plus de non-conformisme, de personnalité, d'indépendance d'esprit. Donc, on peut rire de tout mais on n'est pas obligé. L'idée d'être le premier à trouver le bon mot sur le dernier désastre écologiste, l'ultime raid aérien sur Tripoli, la toute nouvelle catastrophe aérienne n'est pas dans mes préoccupations.
"Vous vous définissez comme un humoriste ? Comme un chansonnier ?" [ ] "Humoriste" ? C'est sans doute mieux que "comique", qui est un adjectif... Avoir un peu d'humour dans la vie, c'est utile. Il n'est pas non plus superflu d'avoir de la compassion, de la générosité, de l'affection, de la colère, de la tendresse, de l'indignation, mais à personne ne viendrait l'idée de se définir comme un compassionniste, un générosiste, un affectionniste, un colériste, un tendressiste, un indignationniste. Humoriste, ce n'est pas un métier.
Biographie de l'auteur
Chaque vendredi matin depuis septembre 2009, François Morel présente 'son billet' dans la matinale de France Inter. Un billet d'humeur, un billet d'humour, un billet qui puise, l'air de rien, son inspiration dans l'air du temps. A la fois comédien, metteur en scène, chanteur et chroniqueur de radio, François Morel alterne entre spectacles personnels et théâtre de répertoire, comme les Diablogues de Dubillard et, tout récemment, Le Bourgeois gentilhomme mis en scène par Catherine Hiegel.

vendredi 28 octobre 2011

9h15 le neuf-quinze de Daniel Schneidermann

Citation du jour
"Il court, il court le furet." (air connu)

9h15 le neuf-quinze
Lectures complotistes pour le week-end

Tiens, si on parlait d'autre chose ? D'une information minuscule, si minuscule que vous ne l'avez sans doute pas vue passer, dans le tsunami économique. Le magazine Causette vient de porter plainte (1). Dans son numéro de novembre, ce magazine consacre un dossier à des accusations de viols, portées contre des militaires français, lors du génocide au Rwanda. Et tiens, quelle coïncidence, ce même numéro a connu un incident fâcheux: à quelques heures de l'impression, tous les fichiers ont totalement disparu du serveur sur lequel ils étaient stockés. La rédaction a dû les reconstituer en urgence. Par ailleurs, une des journalistes auteurs du dossier a reçu un mail étrange, pouvant éventuellement s'apparenter à une menace voilée.
Et alors ? Alors rien. La France est un état de droit, où l'on ne saurait imaginer qu'un dossier critique sur l'Armée déclenche de sombres manoeuvres de sombres officines. Bien entendu. Sauf que la même semaine, se déroulait à Nanterre un procès dont vous n'avez certainement pas entendu parler non plus, vu que quasiment personne ne l'a couvert, à l'exception de la chroniqueuse judiciaire du Monde, Pascale Robert-Diard. Au banc des accusés, une entreprise honorablement connue, du nom de EDF. Elle était poursuivie pour avoir commis une intrusion dans les ordinateurs d'une association subversive, du nom de Greenpeace. EDF, c'est normal, souhaitait se documenter sur les actions prévues par l'association écologiste. Le procureur a requis contre EDF une peine d'amende d'un million et demi d'euros, au terme d'un réquisitoire dont je vous recommande la lecture (2).
Et (re) alors ? Quel lien avec ce qui précède ? Pour comprendre, il faut lire aussi cet ébouriffant compte-rendu d'audience (3), dans lequel on entend parler, avec leurs mots à eux, des membres obscurs de ces obscures officines, habituellement si peu prodigues en confidences. Parmi d'autres citations, je vous recommande celle-ci, de l'un de ces intrus informatiques, ancien militaire, s'adressant à la présidente du tribunal: "Je pense que c’est assez difficile pour vous d’appréhender notre univers. Dans mon ancienne activité [agent de la DGSE], la loi ne rentre pas. C’est un monde qui n’a pas de règles. Un monde où quand on se lève le matin, on n’est pas sûr de voir le soir. Alors, quand on en sort, on n’a pas ce sas, ce réflexe qui nous permet de dire: ce que tu faisais avant, tu ne dois plus le faire après".
Comme on est vendredi, et que vous aurez certainement du temps pour lire, ne manquez pas non plus cet article de bas de page du Canard Enchaîné (4), signalant qu'une cinquantaine de militaires français, spécialistes des opérations spéciales, se trouvaient dans la région de Syrte lors de la capture et de la mort de Kadhafi, certains d'entre eux apparemment aux environs immédiats du lieu de cette capture (lecture spécialement recommandée à BHL). Surtout, n'en concluez rien. Sans doute ces militaires se livraient-ils à quelques missions topographiques, dans le but d'aider la jeune révolution libyenne. C'était notre rubrique: si la théorie du complot se glisse même au Canard, au Monde, et sur @si, on n'est plus tranquille nulle part.


jeudi 27 octobre 2011

Sortir en Maurienne

Citation du jour
"Tout est sauvé si l'on demeure capable d'étonnement." (Jean Guéhenno)


Lire et échanger


Prochaine réunion
Jeudi 3 novembre 2011
à 18h au centre Louis Armand
(salle 19)
de St-Jean-de-Maurienne
Au programme de ce sympathique échange les œuvres de Jean Teulé


Pour plus d'infos : lire.echanger@gmail.com



mercredi 26 octobre 2011

Perturbation dans la force (suite)

Citation du jour
"La vieillesse. C'est la seule maladie dont on ne peut espérer guérir." (Orson Welles)

Episode 71


Rendez-nous le Star wars magazine !


lundi 24 octobre 2011

Croire ou ne pas croire

Citation du jour
"La haine, c'est la colère des faibles !" (Alphonse Daudet)

Croire ou ne pas croire ?

Dans l'espoir d'un contact, sur terre et sur son orbite, des milliers d'yeux humains et électroniques observent le ciel. Que cherchent-ils ?

Une trace de vie extraterrestre ?

Ou une réponse à leur propre existence ?

La terre est un grain de sable dans la galaxie, elle-même n'est qu'une poussière dans l'univers.

Alors, pourquoi serions-nous seuls ?

Les phénomènes inexpliqués sont une motivation de recherche de rêves et de créations scientifiques, littéraires et cinématographiques. L'inconnu titille la curiosité et libère les idées les plus folles... Faut-il s'en méfier ? Je ne pense pas. Plus maintenant. Quoique !

A une époque, on exécutait les gens qui prétendaient que la terre était ronde ou que les étoiles tournaient autour de la terre, centre de l'univers, de leur vision de l'univers.
Chacun a la sienne, pratiquement toujours à l'opposé de celle du voisin.

Nous voyons à présent, quand nous observons le ciel, la lumière des étoiles qui n'existent plus depuis bien longtemps. Ce même temps que met leur lumière pour nous arriver...

José Spéret ("Faire mieux la prochaine fois", ouvrage à paraître).

samedi 22 octobre 2011

Toujours en mouvement est la Force !

Citation du jour
"L'égalité, la seule égalité en ce monde, l'égalité devant l'asticot." (Jean Henri Fabre)



COMMANDO IMPÉRIAL - T1 La 501e
Date de parution 27 Octobre 2011






































Karen TRAVISS
Traduit par Geneviève BLATTMANN

AN -19
La Guerre des Clones est terminée. Seulement, pour ceux qui ont toutes les raisons de fuir le nouvel Empire galactique, la lutte pour la survie ne fait que commencer...
Les anciens commandos de la République déchue sont dispersés. Cette élite de soldats clonés d'après Jango Fett se retrouve dans des camps opposés. Certains ont déserté pour devenir mercenaires mandaloriens sous l'égide de Kal Skirata, leur père spirituel. D'autres, restés au sein de la jeune 501e Légion du Seigneur Vador, pourchassent sans répit Jedi survivants, opposants au régime et... anciens frères mutins.
Le clone Darman est ainsi écartelé entre loyauté du sang et devoir. Mais il n'est pas le seul dont les convictions soient ébranlées. Dans le refuge de Skirata affluent bientôt de nouveaux et mystérieux clandestins qui réveillent suspicion et haine chez les clones dissidents et les Mandaloriens...

Biographie de l'auteur Karen TRAVISS
Le parcours professionnel de Karen Traviss la prédisposait à collaborer à l'univers Star Wars. D'abord journaliste et professeur de journalisme, puis rédactrice publicitaire, elle a également servi au Royal Naval Auxiliary Service et à la Territorial Army. Auteur de nombreuses nouvelles, parues dans divers magazines de SF et de Fantasy, mais aussi de romans, Karen Traviss s'attaque à l'univers Star Wars et nous livre aujourd'hui son quatrième et dernier opus de la série « Republic Commando».


vendredi 21 octobre 2011

Aucun recours

Citation du jour
"Pour réussir dans le monde,
retenez ces trois maximes :
voir, c'est savoir ; vouloir, c'est pouvoir ;
oser, c'est pouvoir." (Alfred de Musset)


Aucun recours


Sors de là, immonde cafard !
Tu amasses, tes déconvenues sont tes seules vertus.


Sors de là, immonde cafard !
Tu ramasses, tes plus-values sont tes verrues.


Entre là, pauvre zonard !
Tu amasses, tes déconvenues sont tes seuls revenus.


Entre là, pauvre zonard !
Tu ramasses, tes plus-values font de toi un détenu.


Passe par là, immonde zonard !
Tu ne repasseras pas par là !


Passe par là, immonde zonard !
Tu trépasseras par ici !


Casse-toi de là, pauvre cafard !
Ta place est dans un musée.


Casse-toi de là, pauvre cafard !
Ta place est d'amuser.


Reste pas là, cafard zonard !
Va planter ta tente ailleurs.


Reste pas là, cafard zonard !
Va manger tes rentes ailleurs.


José Spéret (Poésie et aphorismes)

mercredi 19 octobre 2011

Idée de lecture

Citation du jour
"Le sommeil n'est plus un lieu sûr." (Jean Cocteau)

Le Journal intime d'un arbre

 

mardi 18 octobre 2011

le neuf-quinze de Daniel Schneidermann

Citation du jour
"Prend-on la vie autrement que par les épines ?" (René Char)

09h15 le neuf-quinze
Droite, le retour

Qu'avons-nous vécu pendant six semaines ? Une éclipse totale de droite. C'est un moment toujours impressionnant, une éclipse de droite, et qui ne revient que très rarement dans les configurations astrales. J'espère que vous en avez profité. La prochaine ne se produira que dans 373 ans. Que serait un paysage médiatique sans la droite ? Un paysage où l'on débattrait (beaucoup) du coût des créations de poste à l'Education Nationale et (un peu) du contrôle des banques. Un paysage où l'on aurait le droit de proposer de prendre les profits des banques riches pour les donner aux banques pauvres, et où les hurlements de la droite ("spoliation! bolchéviques ! 1917!") ne parviendraient qu'assourdis, vaguement comiques. 
Notez qu'il ne faut pas exagérer non plus. On n'a débattu de rien d'autre. Très modérément du nucléaire, surtout pas de la mondialisation et de la démondialisation, surtout pas des avantages de la croissance et de la décroissance, et pas davantage des détails triviaux d'une vraie réforme fiscale. Ah oui, n'oublions pas, pendant cette primaire, on aura aussi beaucoup débattu de cette primaire. Bonne, mauvaise, moderne, archaïque, utile ou pas, et à propos, qu'en aurait donc pensé le général de Gaulle ? Mais enfin, l'avantage, c'est que les thèmes de droite (les grands débats sur la nationalité, sur la burqa, sur l'identité, sur le hallal) sont passés à la trappe.  Ne prétendez pas le contraire, vous les aviez déjà oubliés.

Ils vont revenir. Fin de l'intermède. Revoilà Copé. Comme il n'y a pas de petits profits, Copé maugrée sur tous les plateaux contre son éviction (très momentanée) des plateaux, mettant en cause, par exemple lundi matin chez Aphatie, "certains, journalistes ou commentateurs, qui exprimaient davantage ce qu'ils pensaient que ce qu'ils voyaient". Aphatie: "c'est la faute à la presse ?" Copé: "rassurez-vous, je ne dis pas ça pour vous, pas du tout (...) D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si je le dis ici, devant vous". Aphatie: "vous êtes en train de me compromettre, mais je l'accepte ainsi". Ils nous manquaient. Mais ils sont de retour.

lundi 17 octobre 2011

Retour sur lectures


Citation du jour
"Être adulte, c'est être seul." (Jean Rostand)

Le Pèlerin
de Fernando Pessoa
éditions La Différence



A travers ce récit poétique, Pessoa emmène le lecteur dans un voyage initiatique quasi onirique. Ou comment un humain prend conscience, au fur et à mesure, de son passage de l'état adolescent à l'état d'adulte. C'est une histoire racontée comme une allégorie arthurienne, à la façon de Chrétien de Troyes et ses récits divers, des quêtes des chevaliers de la table ronde. Un périple court mais très intéressant, une invitation à la méditation.
José Spéret (Lire aussi bien la prochaine fois)

dimanche 16 octobre 2011

Toujours en mouvement est la Force !

Citation du jour
"Il est vrai qu'on ne peut trouver la pierre philosophale, mail il est bon qu'on la cherche." (Bernard Le Bovier de Fontenelle)


Générations STAR WARS
éditions Hors collection




GÉNÉRATIONS STAR WARS
Collection Stars & Musique - Cinéma illustré
La chronique illustrée de 30 ans d'aventures !

Il y a très longtemps dans une galaxie très très lointaine...
Depuis la sortie de l'épisode 4 en 1977, La Guerre des étoiles s'est imposée comme un phénomène majeur. Aucun Space opera n'avait connu un tel engouement.
La série Star Trek au milieu des années 60 avait remporté un beau succès mais elle n'avait pas déclenché de "révolution". Des films comme Planète interdite ou 2001 Odyssée de l'espace avaient marqué leur époque mais rien de comparable.
L'incroyable aventure des rebelles intersidéraux défendant les valeurs de la démocratie face à la dictature de l'Empereur et de son disciple tout puissant Dark Vador séduit des publics d'âges divers depuis 40 ans.
Figurines, jouets - dont le fameux "sabre laser" - ligne de vêtements, jeux vidéos (lego Star Wars), bandes dessinées, une multitude de produits dérivés a été mise sur le marché au fil des années. Tous les produits marqués du sceau de Star Wars s'arrachent dès leur sortie en magasin.
Cet album, unique en son genre, véritable chronique des années 60 à aujourd'hui, revient sur tout l'univers de Star Wars, année par année : ses origines, ses créateurs, ses inspirations (films, livres), ceux que la saga a inspiré (ils sont nombreux), les produits dérivés, toutes les affiches originales, les maquettes, les acteurs, les vaisseaux, les costumes, le fondement de la pensée Jedi... tout, tout ce qui a fait et qui fait encore la magie de la plus grande série de science-fiction de tous les temps.
Non seulement, la saga n'aura plus aucun secret pour vous, mais vous serez incollable également sur tout l'univers cinématographique et littéraire des années 1960 à 2000.
Bienvenue dans la dimension Star Wars !

samedi 15 octobre 2011

Retour sur le salon du livre

Citation du jour
"La voix est un second visage." (Gérard Bauër)

Salon du livre Hermillon 2011

Interview sur le Maurienne Zap de Maurienne TV de l'auteur du Prix Médicis 2008, et le Prix Rosine Perrier 2011: Jean-Marie Blas de Roblès

vendredi 14 octobre 2011

Lecture en partage

Citation du jour
"Rassemblons des faits pour nous donner des idées." (Comte de Buffon)

La Montagne de Minuit (billet diffusé le 17 mars 2011)
un roman de Jean-Marie Blas de Roblès aux éditions Zulma



Au cœur de ce roman, un personnage hors du commun: Bastien, gardien d'un lycée jésuite et secrètement passionné par tout ce qui concerne le Tibet et le lamaïsme. Tenu à l'écart de son voisinage pour d'obscurs motifs, le vieil homme vit plus solitaire qu'un moine bouddhiste.
L'aventure commence à Lyon, par la rencontre entre le vieux sage et Rose, nouvellement emménagée avec son petit Paul. Séduite par l'étrangeté du personnage, cette dernière s'attache à lui au point de lui permettre d'accomplir le voyage de sa vie...
Vérités et mensonges, fautes et rédemption s'enlacent et se provoquent dans ce roman qui interroge avec une désinvolture calculée les «machines à déraisonner» de l'Histoire contemporaine. Roman à thèse si l'on veut, sous les bonheurs du romanesque pur, la Montagne de minuit se lit comme une exploration intrépide des savoirs et des illusions.

J'ai trouvé dans ce roman "La montagne de minuit" tout ce que j'attends d'un livre, de la première à la dernière page. C'est un merveilleux moment qui nous sort du quotidien. Sur les pas des personnages, on se retrouve sur le toit du monde... et bien plus loin... un rêve éveillé, une vraie merveille.
José Spéret (Lire aussi bien la prochaine fois)

jeudi 13 octobre 2011

Ma nuit dans les étoiles

Citation du jour
"Poème, je ne vous demande pas l'aumône. Je vous la fais." (Robert Desnos)


Ma nuit dans les étoiles


Sur la palette, le pinceau maculé de rouge
sèche, depuis bien longtemps il ne bouge...
La toile, immaculée, est éblouissante,
sur les planches du chevalet, pourrissantes...
L'heure est à la solitude,
le soir apporte l'incertitude...
Que me vaut cette douce brise,
si ce n'est qu'une sordide crise...
Sors de là, mon doute,
laisse-moi continuer ma route...
Il est des fantômes envahissants
qui me rattrapent à chaque tournant...
Mes pas sont lourds dans mes tennis de sous-marque,
mes pieds sont gourds quand en ville je débarque...
Je fais partie des ombres que l'on ne regarde plus,
de ceux que l'on veut de plus en plus reclus...
Cachez ce sang que je ne saurai boire,
enfouissez-le jusqu'au désespoir...
Je me lève, puis je retombe,
loin des rêves, j'ai la tête dans la tombe...
Perdu, dans les étoiles,
devant la solitude de la toile...


José Spéret (Poésies & aphorismes)

mercredi 12 octobre 2011

Lecture en partage

Citation du jour
"Ce qu'on cache ne vaut ni plus ni moins que ce qu'on trouve." (André Breton)



L'Épave d'Yves Ravey
les Éditions de minuit


Quatrième de couverture
La voiture d'un touriste allemand dérape dans un virage : trois morts. Et déjà List le mécanicien est sur place pour piller l'épave et proposer ses services au père du chauffeur. Car cet homme, obsédé par la mémoire de son fils, ne quittera pas la ville sans avoir récupéré certaines affaires restées dans la voiture.
Il a de l'argent. Et List a les photos, comme les autres souvenirs.


L'Épave, c'est celle d'une Volkswagen, pillée par un jeune mécano, après un accident, où sont mortes trois personnes... Des passants qui trépassent. Un Allemand, parent des victimes, vient retrouver le pilleur et récupère au fur et à mesure du court récit les souvenirs de sa progéniture, tout en perturbant la vie du jeune mécano pilleur...
Il y avait là de quoi faire un roman d'au moins quatre cents pages. Mais non, on a vite fait d'arriver à la fin, sans avoir fait le tour de l'Épave et de tous ses trésors...


José Spéret (Lire mieux la prochaine fois)

mardi 11 octobre 2011

lundi 10 octobre 2011

Perturbation dans la force (suite)

Citation du jour
"Le plaisir le plus délicat est de faire celui d'autrui." (La Bruyère)


Episode 70 bis


Rendez-nous le Star wars magazine !

mardi 4 octobre 2011

LA REVUE ORALE DE PATRICK CHEMIN

Citation du jour
"A force de tout regarder, il a appris qu'il n'y avait pas d'étoiles, et que chaque homme est une étoile." (Joë Bousquet)



LA REVUE ORALE DE PATRICK CHEMIN


JACQUES BREL EN LECTURES
MERCREDI 12 OCTOBRE A 20 HEURES
Galerie du Larith - 39/41 Rue du Larith - Chambéry
Entrée libre


En première partie : Didier Venturini (Chansons)


En préambule à la soirée une lecture aura lieu à 17 heures
à la Médiathèque Jean-Jacques Rousseau


A NOTER AUSSI :


La parution du livre "Un jour dans la vie et la mort de Louise"
Réalisé avec la photographe Emisphères et Patrick Chemin
Vendredi 7 octobre à 19 heures
au BrockArtCafé - Carré Curial - Chambéry
Patrick Chemin lira le texte intégral


Le site de Patrick Chemin : www.patrick-chemin.odexpo.com
Le site de la Galerie du Larith  www.larith.org

lundi 3 octobre 2011

Un regard décalé

Citation du jour
"Les rêves oubliés restent à découvrir éveillé." (José Spéret)

Un regard décalé

Un regard décalé,
c'est louche.

La boîte de pan
dort depuis longtemps.

Il faut serrer la vis,
mais pas servir le vice.

Le présent,
c'est un don, n'est-ce pas ?

Le futur
est un désir.

Le passé
est le présent désiré, vite oublié.

L'âme
s'écoule par les larmes...
et s'enfuit par les armes.

José Spéret (Poésie et aphorismes)

dimanche 2 octobre 2011

Les Nibelungen : La mort de Siegfried

Citation du jour
"Les héros sont fatigants." (Un méchant)


Monument sur Arte ce lundi à 20h40
LES NIBELUNGEN : LA MORT DE SIEGFRIED


Les Nibelungen: la mort de Siegfried

Réalisé par Fritz Lang 
Avec : Rudolf KLEIN-ROGGE (Koenig Etzel), Margarete SCHÖN (Kriemhild)

Siegfried, fils unique du roi Sigmund, quitte son pays pour la cour des Burgondes à Worms. En chemin, il tue le dragon Lindwurm et se baigne dans son sang, qui le rend invulnérable.
Selon une prédiction de Wotan, le maître des dieux, seule l'épée de Siegmund, reforgée, peut permettre à un héros de venger les dieux des affronts des Nibelungen. Siegfried y parvient, et après avoir tué un dragon, se baigne dans son sang, ce qui le rend invincible, à l'exception d'une petite portion de peau, son talon d'Achille. Il part alors en quête du nain Alberich, tenter de lui ravir l'anneau des Filles du Rhin. Arrivé à Worms, Siegfried demande la main de Kriemhild, soeur de Gunther, le roi. Celui-ci pose une condition : que Siefried ramène d'abord d'Islande la farouche Brunehild, que Gunther souhaite épouser...


Avec La Vengeance de Kriemhild, qui suit La Mort de Siegfried, ces ambiguïtés ne pourront plus être relevées. Incessante avancée des ténèbres, où sombrent un à un les personnages, le second volet donne à voir le « versant noir » de la puissance et de la gloire des Nibelungen. Le film prend dès lors une dimension de fable montrant la vanité et la monstruosité des crimes, des guerres et de tous les pouvoirs qui veulent s'affirmer par la mort. Impressionnant.

Suivi d'un documentaire sur la genèse du film.